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Le fabricant de salles blanches pharmaceutiques se diversifie dans les « salles grises » nécessaires aux industries des puces électroniques et des batteries électriques pour rebondir après un passage à vide.
Par Lea Delpont
Un nouveau directeur général a été nommé chez Dagard : une bonne nouvelle pour le premier employeur privé de la Creuse, secoué par les années Covid, mais resté sans capitaine depuis un an. L'entreprise de 400 personnes, spécialiste des salles blanches et des chambres froides, a retrouvé en 2021 son chiffre d'affaires d'avant-crise : autour de 100 millions d'euros – après un plongeon à 60 millions. Un bilan un peu en trompe-l'oeil, « en grande partie lié aux augmentations de prix », estime son nouveau patron, Thierry Jomard. « La rentabilité est affectée. L'entreprise est toujours profitable, mais à peine », dit celui qui a pour mission d'y remédier.
Dagard était jusqu'alors piloté de loin par le président du groupe portugais Purever, un concurrent de taille équivalente qui en a fait l'acquisition en 2018. Le rachat n'est pas complètement digéré, « mais les perspectives sont bonnes », assure Thierry Jomard. L'ancien PDG de Flaktgroup, un spécialiste allemand de la ventilation pour les bâtiments techniques et laboratoires, mise sur de gros projets prêts à sortir de terre en diversifiant Dagard dans les « salles grises, un nouvel axe stratégique ».
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