Thierry de Lestang-Parade
José Faucheux est un ancien apprenti formé par alternance. Il est devenu président de la chambre de métiers de l’Aisne et de la Capeb, le syndicat des entreprises du bâtiment. Il témoigne de son expérience comme apprenti et chef d’équipe.
Patron d’une entreprise de treize employés à Crépy depuis une quarantaine d’années, José Faucheux est un couvreur-zingueur très attaché à la transmission des savoirs. Il estime qu’il faut dix ans pour former un bon artisan dans sa filière.
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// Récupération de cxSegments + initialisation de variables destinées à en limiter la longueur
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// Limitation de la longueur de la chaine de caractère
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Président de la chambre de métiers de l’Aisne et de la Capeb, le syndicat des entreprises artisanales du bâtiment, il a déjà formé 45 apprentis. Son entreprise en accueille trois actuellement. Deux sont au CFA de Laon en première année et le troisième, en deuxième année de CAP, travaille avec les compagnons du Devoir à Muizon dans la Marne.
Florent Masset, 24 ans, en apprentissage couverture au CFA de Laon, ne regrette pas de s’être engagé dans cette voie. Auparavant, il était militaire et conduisait des poids lourds. C’est à l’occasion d’un stage au lycée qu’il a découvert le métier avec un ami couvreur. Il n’a jamais oublié cette expérience « Cela m’a tout de suite plu. C’est un instinct, c’est cela, pas autre chose, un choix naturel. Qu’est-ce qui me plaît ? Tout. J’aime me trouver dehors », dit le jeune homme aux traits décidés.
Il gagne 1 200 euros par mois en tenant compte des primes de panier, déplacement et heures supplémentaires. Il sera embauché à 1 700 euros. Mais surtout, il apprécie de perpétuer une tradition. « J’aime effectuer les mêmes gestes que les anciens. »
José Faucheux, l’ancien apprenti, insiste sur les besoins dans le bâtiment, les métiers de bouche, dans la coiffure, dans la mécanique, chez les fleuristes… En prenant sa casquette de président de la Capeb, la chambre patronale des entreprises artisanales du bâtiment, il vient d’évoquer cette préoccupation lors d’une rencontre avec le préfet. Une convention a été signée en février avec Pôle Emploi pour accompagner les artisans dans leur besoin de recrutement. « Ce manque de main-d’œuvre qualifié paralyse la capacité de production des entreprises artisanales et compromet une relance qui pourrait être plus forte », considère José Faucheux. Dans le bâtiment, près de 500 places sont ouvertes dans les CFA de l’Aisne. Il relève qu’il serait possible de doubler cette formation : « C’est une vraie immersion dans le métier avec le complément dans les centres de formation. » Enthousiaste, il insiste : « C’est l’ouverture vers la voie de l’excellence. »
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Le sujet va plus loin selon lui que l’enseignement. Il concerne l’aménagement du territoire, la ruralité. « L’apprentissage, c’est l’école de la proximité », explique-t-il. Une façon de bâtir son avenir sans être obligé de multiplier les kilomètres. Les entreprises artisanales forment un maillage important à portée de main.
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Chargée de l’insertion et du retour à l’emploi, Isabelle Létrillart, vice-présidente LR du conseil départemental de l’Aisne, est une farouche avocate de l’alternance. « C’est l’avenir pour beaucoup de jeunes sans diplôme, ni travail, en décrochage scolaire auparavant », dit-elle en observant que s’ils avaient pu bénéficier de cette formule, beaucoup d’entre eux ne se seraient pas retrouvés au RSA à 25 ans.
Dans l’Aisne, le nombre de ces bénéficiaires baisse. Il y a aujourd’hui 16 600 personnes au RSA pour 18 400 il y a deux ans. Ce résultat est lié d’abord à un accent mis sur un suivi personnalisé des personnes en recherche d’emploi mais aussi, pour une partie d’entre elles, à l’accès à des formations par l’alternance.
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