Depuis plusieurs mois, les spectateurs du Stade Océane du Havre (Seine-Maritime) reçoivent de l’eau sur la tête pendant les matches. Ce phénomène plutôt désagréable est dû à de larges trous dans la membrane causant des soucis d’étanchéité. Explications.
Des gouttes d’eau qui tombent dans les tribunes, et sur la tête des spectateurs pendant les matches, c’est ce qui arrive depuis plusieurs semaines au cours des rencontres sportives au Stade Océane du Havre. En cause : des trous dans la toiture !
Le stade a été inauguré en 2012, et les premiers trous sont apparus sur la toiture en 2014. La structure reconnaissable à sa couleur bleue, est composée d’une membrane en ETFE, éthylène tétrafluoroéthylène.
La Communauté urbaine du Havre, propriétaire de l’enceinte sportive, a annoncé avoir déposé en 2021 une “requête en référés expertises pour les désordres de nature décennale constatés sur la toiture” du Stade de la Porte océane.
Pour identifier l’origine exacte de ces trous, un expert judiciaire a été désigné par le tribunal de Rouen, explique la Communauté urbaine. Mais, plusieurs causes sont d’ores et déjà avancées :
Fin septembre 2022, une expertise a été menée par un expert judiciaire qui a exigé “l’engagement de travaux de réparation sans délais, tout en continuant l’instruction du dossier (recherche de solution pérenne et de responsabilité)“, selon la Communauté urbaine du Havre.
Une entreprise spécialisée en architecture textile nouvelle génération a été mandatée pour reprendre les désordres sur la toiture du stade.
Cette entreprise pourra intervenir pour réparer la toiture du Stade Océane après “quelques démarches administratives et la réception de la matière première (rustine en membrane bleue en ETFE), et si les conditions météo le permettent”.
Pour le moment, aucune date n’a été annoncée pour le début des travaux, et les spectateurs risquent de continuer à être mouillés en raison de ces défauts d’étanchéité.
Le coût des travaux de réparation est en cours de chiffrement. Cela fait partie des “démarches administratives préalables aux travaux“, indique-t-on à la Communauté urbaine.