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"Les propriétaires privés doivent participer à l’effort d’embellissement de la ville". Tel est la volonté de la municipalité de La Seyne qui, pour atteindre son objectif, a fait voter lors du conseil municipal, lundi 27 septembre, un texte rendant "obligatoire" le ravalement de façades dans le centre ancien.
Depuis des années, sur ce même périmètre, une aide est accordée aux propriétaires privés qui réhabilitent leurs biens.
Ainsi, une trentaine de façades sont en moyenne restaurées chaque année grâce aux campagnes incitatives, notamment les Opah (Opérations programmées pour l’amélioration de l’habitat) qui s’accompagnent de subventions pour réaliser les travaux, a rappelé Elisabeth Gues, adjointe déléguée à la rénovation urbaine.
“Des campagnes d’injonction ont déjà eu lieu dans le centre ancien, mais on constate encore l’existence de façades défraîchies, voire en réel mauvais état, et des devantures commerciales qui réduisent l’attractivité du centre ancien.”
Pour accélérer le processus, et alors que la métropole (désormais compétente en matière d’habitat), a lancé une nouvelle Opah sur une partie du centre-ville, la commune décide d’accorder des aides complémentaires à celle de la TPM.
Et ce, tout en ciblant des rues “prioritaires”, “à fort enjeu commercial”, où mener “une campagne de ravalement obligatoire des façades”.
Il s’agit des artères suivantes: le cours Louis-Blanc (27 immeubles concernés), la rue Cyrus Hugues (7 immeubles), la rue Carvin prolongée par la rue de la République (6 immeubles) jusqu’à l’avenue Hoche (8 immeubles), ainsi que les abords de la place Perrin (1 immeuble).
“Avant, précise la maire Nathalie Bicais, c’était du saupoudrage, avec un morceau de rue par-ci par là. On choisit un périmètre plus ciblé pour optimiser l’effet et concentrer les efforts.”
Pour l’heure, le caractère coercitif de cette campagne (2021-2024) n’est toutefois pas précisé.
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