Canapé surélevé, objets entassés sur les tables, meubles déplacés, sacs bourrés de vêtements. « On fait du camping », lâche Émelyne Cheyrou. Locataire d’un appartement situé au rez-de-chaussée d’immeuble de la résidence Auriane, gérée par Clairsienne, elle se souviendra du mercredi 16 novembre. « Je suis partie de chez moi vers 13 heures. En revenant…
Canapé surélevé, objets entassés sur les tables, meubles déplacés, sacs bourrés de vêtements. « On fait du camping », lâche Émelyne Cheyrou. Locataire d’un appartement situé au rez-de-chaussée d’immeuble de la résidence Auriane, gérée par Clairsienne, elle se souviendra du mercredi 16 novembre. « Je suis partie de chez moi vers 13 heures. En revenant une heure plus tard, j’avais les pieds dans l’eau, dit-elle. Ça a touché les toilettes, ma chambre, le lit de ma fille, la cuisine, le salon… L’eau coulait sur la chaudière. Seule la salle de bains a été épargnée. J’ai dû éponger sans relâche. » Voisine du dessus, Marie-Julie Ardiley raconte le même calvaire. Les jours ont passé mais serpillières et seaux restent à portée de main, au cas où.
En cause, les infiltrations d’eau arrivées depuis la toiture du bâtiment, endommagée par la grêle du 20 juin. Les premières fuites sont apparues dans la chambre de son fils le 20 octobre, quatre mois jour pour jour après le violent orage. « J’ai tout de suite signalé l’incident à Clairsienne. D’abord sur l’espace locataire en ligne, puis par courrier recommandé. Là, on me répond qu’une entreprise a été sollicitée pour réparer le toit-terrasse mais qu’elle a déposé le bilan. » Une autre société est mandatée. Elle se déplace le 8 novembre. Du matériel lourd est déposé sur le toit puis… plus rien. « Il leur fallait soi-disant une semaine sans pluie pour refaire l’étanchéité », explique Marie-Julie Ardiley.
Mercredi 16 novembre, la situation se dégrade. Les infiltrations empirent sous les intempéries. L’entreprise retenue pour les travaux revient en urgence percer deux trous afin d’évacuer l’eau de la toiture. Mais au lieu de faire un jet, le liquide dégouline sur les murs. Du deuxième étage jusqu’au rez-de-chaussée, plusieurs appartements sont inondés. Les occupants écopent des heures durant. Le lendemain, la maire Agnès Versepuy se rend sur les lieux et constate les dégâts. Émelyne Cheyrou et Marie-Julie Ardiley acceptent une proposition de relogement d’urgence de la Ville.
Avant elles, une autre voisine, touchée plus précocement par les infiltrations et les moisissures, avait déjà quitté son domicile dès les vacances de Toussaint. « Je vis à droite, à gauche, chez des amis. Là, j’ai droit à une semaine d’hôtel de la part de mon assureur », dit-elle, exténuée par la lenteur des procédures. Un ressenti largement partagé par tous les sinistrés.
De son côté, Clairsienne affirme faire son possible depuis les premiers signalements qui lui seraient parvenus fin septembre. « Comme la plupart des gens victimes de la grêle, on a eu des difficultés à trouver des entreprises disponibles. Des mesures conservatoires ont été prises en attendant pour aspirer l’eau et assécher les appartements. » Le bailleur assure que des remises de loyer seront appliquées aux locataires sinistrés jusqu’à l’achèvement de la réparation de la toiture. Malheureusement pour tous, la météo pluvieuse s’obstine à jouer les prolongations.
2 Responses
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