couvreur versailles

Les filières du bâtiment | Cernay. [Vidéo] Couvreur-zingueur : « Ils auront un bagage qui vaut de … – L'Alsace.fr

Les filières du bâtiment | Cernay. [Vidéo] Couvreur-zingueur : « Ils auront un bagage qui vaut de … – L'Alsace.fr

Pour soutenir votre journalisme local, abonnez-vous !
Pourquoi voyez-vous ce message ?
Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies, vous pouvez à tout moment modifier votre choix, ici.
Le contenu de ce site est le fruit du travail de journalistes qui vous apportent chaque jour une information locale de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement.
Déjà abonné ?
Edition du Soir
mer. 23/11/2022
Si vous voyez ce champ, ne le remplissez pas
L’Alsace, en tant que responsable de traitement, recueille dans ce formulaire des informations qui sont enregistrées dans un fichier informatisé par son Service Relations Clients, la finalité étant d’assurer la création et la gestion de votre compte, ainsi que des abonnements et autres services souscrits. Si vous y avez consenti, ces données peuvent également être utilisées pour l’envoi de newsletters et/ou d’offres promotionnelles par L’Alsace, les sociétés qui lui sont affiliées et/ou ses partenaires commerciaux. Vous pouvez exercer en permanence vos droits d’accès, rectification, effacement, limitation, opposition, retirer votre consentement et/ou pour toute question relative au traitement de vos données à caractère personnel en contactant s.lecteur@lalsace.fr ou consulter les liens suivants : Protection des données, CGU du site et Contact. Le Délégué à la Protection des Données personnelles (dpo@ebra.fr) est en copie de toute demande relative à vos informations personnelles.
L’édition du soir en numérique dès 21h30 Le journal en numérique dès 5h Accédez à tous les contenus en illimité
Edition du Soir
mer. 23/11/2022
Retrouvez tous nos contenus et notre journal en numérique
Téléchargez gratuitement l’app
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix
Dans l’atelier des zingueurs et des couvreurs, pas question d’apprendre à installer des gouttières toutes prêtes. Carlos Da Silva, le formateur, veille à ce que ses apprentis maîtrisent tout le savoir-faire. « Quand ils arrivent, les jeunes croient que l’on achète tout », rapporte-t-il, presque ironique. Même s’il reconnaît qu’aujourd’hui il n’est « plus rentable » pour une entreprise « de préparer ses pièces en atelier », lui enseigne à la manière « des anciens. » « On travaille à partir de feuilles de zinc planes, qu’on reçoit sur palette, et avec les outils, je leur fais fabriquer des gouttières. »
Les apprentis en position de force face aux entreprises
Les élèves sont encore un peu hésitants face à la machine qui va les aider à former leur gouttière. Ce qui fait sourire leur enseignant, chef d’entreprise, titulaire d’un CAP et du brevet des compagnons de couvreur zingueur : « Une demi-journée par mois, quand je les ai en atelier, j’insiste vraiment sur la pratique ». Carlos Da Silva prend soin de former au mieux ses poulains. « On manque énormément de monde dans le domaine. C’est un métier… Les jeunes auront un bagage qui vaut de l’or », estime-t-il. 
Les entreprises de la filière couverture zinguerie sont celles qui peinent le plus à trouver chaussure à leur pied. « Beaucoup d’entre elles me demandent, en fin d’année, si j’ai des jeunes qu’elles pourraient prendre en apprentissage, indique le formateur. Même dans les boîtes d’intérim, c’est dur d’en trouver. » Et ça, les apprentis l’ont bien compris. « On sait qu’il y a une forte demande dans le métier. C’est une certaine liberté pour nous, on peut faire jouer la concurrence, mais il ne faut pas trop faire ça. C’est un cercle très fermé, tout le monde se connaît », estime Nathan Ressel, apprenti zingueur, en passe de décrocher son diplôme, ou plutôt son titre.
Si la zinguerie et la couverture font partie de la même filière, il s’agit de deux professions et de deux diplômes différents.
Deux années d’études
Les jeunes deviennent couvreur en deux ans de CAP (certificat d’aptitude professionnel) après le collège. Les zingueurs, eux, accèdent au métier après deux ans de CTM (certificat technique des métiers), délivré par la Chambre de métiers. Le CFA de Cernay est d’ailleurs le seul en France, avec le CFA d’Illkirch, à proposer ce certificat.
Les couvreurs et les zingueurs suivent les mêmes cours théoriques (maths, français, technologie, dessin…). C’est là qu’ils étudient les plans qui vont les aider à réaliser des maquettes en atelier. Les couvreurs calculent des versants, installent le lattage, puis posent les tuiles. « Pour moi, le vrai couvreur est celui qui taille et pose l’ardoise, mais aujourd’hui, pour des questions de budget, ce sont plutôt des tuiles », souligne Carlos Da Silva.
De leur côté, les zingueurs doivent maîtriser la soudure, savoir fabriquer et poser une gouttière, ainsi qu’un abergement de cheminée, poser un bardage et une couverture métallique. « Ce sont des métiers assez pointus. Il faut toujours être en raccord avec l’écoulement de l’eau » pour qu’elle coule à l’extérieur, bien sûr, de la maison…
Au quotidien, les couvreurs comme les zingueurs « travaillent étroitement avec les charpentiers. » Ils peuvent d’ailleurs reprendre un CTM de zingueur après un CAP de charpentier, pour compléter leur formation. D’après Carlos Da Silva, « un cinquième des apprentis environ » poursuit ses études en brevet professionnel (BP). « La majorité a quand même hâte d’aller travailler », précise-t-il, que ce soit dans des entreprises spécialisées dans la couverture-zinguerie ou dans la pose, par exemple, de panneaux solaires.
10
Pour leurs premiers salaires, les jeunes apprentis diplômés d’un CAP couvreur ou d’un CTM zingueur peuvent prétendre à « 10 % de plus que le Smic ». D’après leur formateur, au bout de cinq ans de pratique, ils peuvent espérer gagner 2000 € bruts.

source

Votez :
5/5

One Response

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Articles populaires

Couvreur Versailles

Contactez-nous

Demander à être rappeler sous 24h

Couvreur Versailles